Lundi 25 décembre 2006 à 19:20

Les vacances. Ouf.
Noël. Réveillon, foie gras, sapin, cadeaux. Ma soeur et son copain, sont à la maison pour une semaine. J'ai été couverte de cadeaux... Hier soir, et aujourd'hui. Oui, parce qu'aujourd'hui, c'était le repas traditionnel chez les grands-parents. J'ai vu mon autre soeur et son “Pacson”.



J'me demande ce qu'ils font, dans les autres familles, pour le réveillon. Que font-ils de leur soirée ? Nous, on a mangé. On a ouvert nos cadeaux. On a regardé “Sacré Graal” des Monthy Pythons, que quelqu'un a offert à mon père.

Bref, tout va bien. À part que j'ai la flemme d'attaquer la montagne de boulot qui m'attend. Bah, on verra.

Samedi 2 décembre 2006 à 19:11

À l'aide. Dès que je suis en week-end, je vois la semaine suivante arriver. Ils devraient inventer des week-end de 7 jours. En plus, Noël approche. Je n'ai acheté aucun cadeau et c'est la folie en ville : on risque à chaque instant de se faire piétiner lorsqu'on entre dans le tram. En parlant de tram, notre chouette ligne 2 à fleurs douteuses circule depuis un certain temps. Je devrai la prendre tous les jours à partir de janvier...

Dans mon lycée, il y a une ambiance bizarre... un peu malsaine... Froide. C'est assez dur à expliquer.
L'autre drame, le voici : je me dessèche. Je suis en L, mais je n'ai pas lu un bouquin (à part pour le lycée) depuis au moins deux mois. D'ordinaire j'aime bien écrire aussi, même quand il s'agit de niaiseries. Et là, paf, rien ne vient, je ne trouve plus les mots. Pourquoi... Pourquoi ? C'est une des rares choses que je savais faire. Pourvu que ça ne soit que passager. Je suis en manque.

Je n'ai jamais de temps. Pour jouer de la guitare (sauf une demi-heure par semaine passée en compagnie de mon prof, qui se fait royalement chier pendant que je déchiffre des morceaux que je n'ai pas travaillés). Pour tenir mon blog à jour (soupir)... Pour ne rien faire, tout simplement. Merde, quoi. Je suis jeune, y'a pas de raison que le lycée me bouffe mon temps libre. Saleté de cours, de bus, de devoirs et encore de bus (surtout !). Pas facile tous les jours, quand on vient d'un p'tit village, d'étudier dans la “capitale”.

La, la, la. Qu'est-ce que je fous là ? J'en ai assez de me lever tous les matins. J'ai envie d'hiberner. À cause de l'hiver ? Même pas. Il fait chaud, cette année. Jamais vu des températures pareilles en décembre. Non, c'est plutôt à cause du j'en-ai-marre-de-me-lever-à-six-heures-tous-les-jours,-de-courir-après-mon-bus-matin-et-soir, -de-voir-mon-niveau-scolaire-”boosté”-à-coup-de-pieds-au-cul-par-mon-lycée-qui-est-l'un- des-meilleurs-de-la-région.



Je préciserai que, malgré tout cela, je n'ai pas de problèmes particuliers. En dépit du changement de lycée, j'ai sympathisé avec quelques personnes sympas. Le hic, c'est l'ambiance générale (purement scolaire, par opposition à ma classe de l'an dernier, soudée et dynamique), et aussi le fait que je ne sais pas où je vais. Je passe mon bac anticipé à la fin de l'année, mais pour quoi faire ?

Aha. Dans un magazine, j'ai encore lu un de ces tests d'orientation. J'ai dû en faire des centaines, aucun ne propose jamais rien de nouveau, aucun n'aide en réalité à se diriger. C'est totalement creux. Les “fiches-métiers” sur Internet, d'ailleurs, c'est pareil. Toujours les mêmes. Et si je n'avais pas envie de faire ces métiers classiques ? Et si je devenais SDF professionnelle ? Je ferais le tour d'Europe à pied en dormant sous les ponts. Je raconte n'importe quoi, bien sûr. J'en serais incapable. Dommage, ça me ferait prendre l'air.

Je m'excuse pour ce flot de paroles incohérentes, destructurées, non-constructives, inutiles, banales, dénuées de réflexion, inintéressantes qui toutefois m'ont permis de me soulager. Vous savez, c'est comme lorsque vous allez aux toilettes : vous évacuez ce qui est en trop, vous repartez plus léger. Je vous laisse sur cette comparaison qui -il va sans dire- est d'une poésie exquise.

[Je ne comprends pas : le fond de ma tagboard s'est changé d'autorité en noir... Comme le texte est noir également, on ne voit plus rien. Dans les préférences, Cowblog refuse de me laisser changer ça. Que se passe-t-il ? Je vais passer pour une arriérée qui ne sait pas changer son habillage qui plus est. C'est pas ma faute pourtant ^^']

Vendredi 15 septembre 2006 à 21:41

Moi qui avais de l'inspiration il y a quelques temps. Pour un article. Sur le coup, je n'ai pas eu le temps... Et pffuit, envolée, évanouie l'inspiration. Périmé le sujet.

Je publie tout de même un petit mot pour résumer les semaines précédentes.
Primo, j'ai changé de lycée. Je suis en prermière L à Joffre. Pourquoi ? Bien, mettons un peu d'ordre dans nos idées et procédons par ordre chronologique.

En mai dernier, j'avais formulé le souhait d'intégrer la première L option maths au lycée Pompidou. En juillet, je suis partie deux semaines en vacances. À mon retour, qu'ai-je la joie de trouver sur mon bureau ? Une lettre de mon lycée m'annonçant, la bouche en coeur (en imaginant qu'une lettre possède une bouche), que l'option maths ne serait pas ouverte pour cause d'effectif trop réduit. Par conséquent, cette lettre m'invitait à changer d'option... ou de lycée. Allons bon. V'là-t'y-pas que l'on m'enlève le peu de sciences que je pourrais faire en L.
Bien sûr, en juillet, tout était fermé. À partir du 28 août, date de réouverture des administrations des lycées, on a cherché à me caser quelque part. Mais ces gens avaient d'autres chats à fouetter. Au 1er septembre, mon père, très tenace, m'a finalement emmenée avec lui pour faire du “forcing” à Joffre et exiger de voir le proviseur. Après une longue attente, le grand manitou nous a reçu. A ouvert le dossier. A eu quelques instants d'hésitation, puis nous a fourni des formulaires d'inscription. Et voilà ! Ce n'était pas si compliqué.



Ma rentrée s'est bien déroulée. Ni plus, ni moins. J'ai juste parfois quelques soucis  au niveau des transports (c'est ça quand on habite dans la cambrousse...).
Dans ma classe, j'ai retrouvé une copine d'Ombeline, Lisa, qui avait elle aussi quitté son lycée d'origine.
Lundi, à midi, je suis allée au lycée Pompidou. J'ai revu du monde, j'ai mangé à la Brasserie du palais des Sports avec Lise et Emilie. Comme au bon vieux temps. Ça fait plaisir !

Je vais peut-être m'inscrire au club théâtre du lycée : je me suis aperçue que je c'était le moment ou jamais de faire des activités de ce genre, que je devais profiter de mon séjour au lycée. Après le bac, je ne sais pas ce que je deviendrai mais j'aurai sans doute moins de temps et d'autres préoccupations.

J'ai commencé par un primo ; non, je n'ai pas perdu le fil. On ne m'a pas si facilement.

Secundo, donc, ça y est : c'est l'automne. Dans les faits, j'entends. La saison des pluies a succédé à la sécheresse. Hier, histoire de renouer avec les bonnes habitudes, Météo France avait annoncé une alerte orange (qui a été levée, l'orage ayant dévié vers l'Espagne...).

Hé bien, voilà. Aujourd'hui, après les cours, je suis restée en ville. Je suis allée à Ikoku. J'ai vu Julie, Chloé, Dorian, Ombeline et deux amis de Dorian dont je ne connais pas le nom (intéressant, non ?).

Inspiration, reviens-moi vite... Quel drame pour une littéraire de n'avoir rien de croustillant à écrire ;-)

Image : oeuvre de Philippe Ramette, un photographe ayant exécuté une série de clichés d' “inversion de pesanteur” que j'aime beaucoup.

Jeudi 31 août 2006 à 22:46

Hier soir, je suis allée voir La science des rêves, de Michel Gondry (le réalisateur de Eternal sunshine on the spotless mind). Ce film est dans la même veine que le précédent... Avec moins de scénario. Ça ne m'a pas empêchée d'aimer à peu près autant que le précédent.

L'histoire : Stéphane Miroux (Gael Garcia Bernal... *_*) est de père Mexicain et de mère Française. Après la mort de son père et à la demande de sa mère qui lui a trouvé un travail, il la rejoint à Paris. Mais le job “créatif” qu'on lui a promis est en réalité terriblement ennuyeux : il est “maquettiste de calendrier promotionnel”... Dans le même temps, il tombe sous le charme de sa voisine, Stéphanie.
Mais voilà : Stéphane ne vit pas dans le même monde que les autres. Il souffre d'un syndrome de distorsion du rêve : il confond sans cesse ses rêve et la vraie vie...



Le spectateur est perdu à chaque instant : rêve ou réalité ?
Ce film, bien qu'assez pesant au bout d'un moment (on souffre de la barrière existant entre Stéphane et les autres), est original, poétique... et assez dur à résumer. Ce que j'ai quand même tenté de faire, en espérant que cela vous donne envie (pas sûr...).

Aujourd'hui, j'ai terminé Orgueil et Préjugés de Jane Austen. J'ai pas aimé. C'est l'histoire (passionnante) de jeunes filles à marier qui vont à des réceptions et se cherchent des hommes. Non seulement l'intrigue est relativement peu évoluée, mais l'histoire véhicule également une certaine mentalité machiste (bien que l'auteur soit une femme).

Plus drôle, bien que moins classique : j'ai (enfin) écouté quelques épisodes du célèbre Donjon de Naheulbeuk. Pas mal. Voici quelques extraits.

« Les ogres sont sensibles.
- Rien à foutre.
- Les ogres sont parfois poètes...
- Ça nous intéresse pas.
(bruit de l'ogre en train de chier).
- Mais, il pourrait aller plus loin quand même !
- Les ogres peuvent chanter et danser.
- J'ai dit, ça nous intéresse pas !
- Un ogre peut faire la cuisine ou le papier peint...
- Tu veux vraiment mon poing sur la gueule ?
- Hé bien, puisque c'est comme ça, restez incultes. »

« Au fait, quel est le but de notre mission ?
- Nous devons trouver la douzième statuette de Gladolfeurheu.
- Une statuette ?
- Il est écrit dans les tablettes de Skellos que seul un gnome des forêts du Nord unijambiste dansant à la pleine lune au milieu des douze statuettes enroulées dans du jambon ouvrira la porte Zahalbak et permettra l'accomplissement de la prophétie.
- Mais quelle est donc cette étrange prophétie ?
- Aucune idée, c'est la fortune qui nous intéresse.
- C'est pas grave ! C'est toujours bien, une prophétie !
- Ça dépend, des fois ça parle de détruire le monde... »

« Alors, comme monstres, si on regarde dans la table des rencontres, on peut trouver toutes sortes de morts vivants... des araignées géantes... des orques et des gobelins... des trolls dans les souterrains... des sorciers, des guerriers maudits, des rats mutants, une bouteille d'huile, du papier toilette, deux éponges et des raviolis.
- Je crois que tu as lu aussi ton post-it pour les courses... »

J'ai la flemme d'en mettre d'autres (du moins, pour l'instant...).

Dernier truc que je tenais à signaler : j'ai eu (pour changer) une idée tordue cette nuit...
J'aimerais bien avoir chez moi une pièce sans meubles mais dont le sol serait entièrement occupé par un matelas géant (qui s'adapterait aux contours de la pièce). On rajouterait quelques coussins... Je pourrais :

1) Ouvrir la porte, me jeter à l'intérieur et me vautrer comme une gamine.
2) Inviter des amis; on se calerait là pour discuter, en prenant nos aises
3) Dormir “en tas” dans cette pièce avec ces mêmes amis, c'est convivial.

Ah ! Quand j'aurai une maison...
Hum. Ouais. C'est pas demain la veille. D'ici là, je ne m'intéresserai peut-être plus à ce genre de bêtises. Zut...

Samedi 26 août 2006 à 21:36

Aujourd'hui, 14h : je me dirige vers le lieu de rencontre des C0w. Pour la première fois de ma vie, je vais rencontrer des gens du Net. Comment cela se passera-t-il ?
Le mot d'ordre est : rendez-vous aux trois grâces avec un chapeau... Je n'avais qu'une casquette que je maintenais à grand-peine sur ma caboche en raison du vent.

J'approche du lieu de rendez-vous. Suspense... Soudain, un chapeau pointu bleu apparaît dans mon champ de vision ! Je m'approche et... Je ne rêve pas, ils sont là ;-)
« Bonjour !
- Bonjour... C'est quoi ton blog ?
- Siyah Çiçek.
- Si... comment ? »

On s'assied en attendant les autres. On est tenté de faire la manche aux passants.
14h30, on migre vers l'Enchanthé. Je m'aperçois alors que j'étais déjà passée de nombreuses fois devant sans l'avoir remarqué... Maintenant, je reviendrai, c'est sûr.

Après avoir enlevé nos chaussures, on s'installe dans la maison de thé. Table basse, déco orientale... Très sympa. On nous distribue la carte des thés. Ça alors ! Du thé Elfique, du thé du dieu Je-ne-sais-plus-quoi... Original. Dans cette profusion de parfums, je ne sais pas trop que choisir. Allez, hop, un thé mandarin. Ça fera l'affaire.

On fume aussi le narguilé... Pour ma part, c'était la première fois. C'est sympa et bien plus attirant que la clope, dont je ne supporte pas l'odeur.

L'après-midi passe. On discute, on boit, on fume. On écoute une jeune fille et un jeune homme dont je ne me souviens plus le nom (désolée) jouer de la guitare. Sur une idée de Léa, on commence sous les yeux horrifiés des tenanciers un jeu... pas très hygiénique : on se passe un morceau de banane de bouche en bouche jusqu'à ce qu'il se casse ou s'écrase. En bout de course, cela donne... de la bouillie. Quand il ne reste plus de banane, on fait passer la peau. Puis une petite cuillère. Quand un sucre commence à circuler, là, on décide d'arrêter.

Vers cinq heures, tout le monde part au compte-gouttes. Il ne restera bientôt plus que Léa, Alice, Yann et moi. On partira au même moment, bien que vers des destinations différentes.

En bref, une après-midi sympa à refaire. Je me demandais au début si c'était une bonne idée de rencontrer des c0ws “en chair et en os” alors que mon blog était censé être personnel et presque anonyme. Seulement, nous sommes tous des blogueurs : pour certains, on a même connu leur “oeuvre” avant de les rencontrer. Ce n'est donc pas comme si je révélais mon adresse à mon entourage, à des gens que je côtoie tous les jours.

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