Hier soir, je suis allée voir
La science des rêves, de Michel Gondry (le réalisateur de
Eternal sunshine on the spotless mind). Ce film est dans la même veine que le précédent... Avec moins de scénario. Ça ne m'a pas empêchée d'aimer à peu près autant que le précédent.
L'histoire : Stéphane Miroux (Gael Garcia Bernal... *_*) est de père Mexicain et de mère Française. Après la mort de son père et à la demande de sa mère qui lui a trouvé un travail, il la rejoint à Paris. Mais le job “créatif” qu'on lui a promis est en réalité terriblement ennuyeux : il est “maquettiste de calendrier promotionnel”... Dans le même temps, il tombe sous le charme de sa voisine, Stéphanie.
Mais voilà : Stéphane ne vit pas dans le même monde que les autres. Il souffre d'un syndrome de distorsion du rêve : il confond sans cesse ses rêve et la vraie vie...
Le spectateur est perdu à chaque instant : rêve ou réalité ?
Ce film, bien qu'assez pesant au bout d'un moment (on souffre de la barrière existant entre Stéphane et les autres), est original, poétique... et assez dur à résumer. Ce que j'ai quand même tenté de faire, en espérant que cela vous donne envie (pas sûr...).
Aujourd'hui, j'ai terminé
Orgueil et Préjugés de Jane Austen. J'ai pas aimé. C'est l'histoire (passionnante) de jeunes filles à marier qui vont à des réceptions et se cherchent des hommes. Non seulement l'intrigue est relativement peu évoluée, mais l'histoire véhicule également une certaine mentalité machiste (bien que l'auteur soit une femme).
Plus drôle, bien que moins classique : j'ai (enfin) écouté quelques épisodes du célèbre
Donjon de Naheulbeuk. Pas mal. Voici quelques extraits.
« Les ogres sont sensibles.
- Rien à foutre.
- Les ogres sont parfois poètes...
- Ça nous intéresse pas.
(bruit de l'ogre en train de chier).
- Mais, il pourrait aller plus loin quand même !
- Les ogres peuvent chanter et danser.
- J'ai dit, ça nous intéresse pas !
- Un ogre peut faire la cuisine ou le papier peint...
- Tu veux vraiment mon poing sur la gueule ?
- Hé bien, puisque c'est comme ça, restez incultes. »
« Au fait, quel est le but de notre mission ?
- Nous devons trouver la douzième statuette de Gladolfeurheu.
- Une statuette ?
- Il est écrit dans les tablettes de Skellos que seul un gnome des forêts du Nord unijambiste dansant à la pleine lune au milieu des douze statuettes enroulées dans du jambon ouvrira la porte Zahalbak et permettra l'accomplissement de la prophétie.
- Mais quelle est donc cette étrange prophétie ?
- Aucune idée, c'est la fortune qui nous intéresse.
- C'est pas grave ! C'est toujours bien, une prophétie !
- Ça dépend, des fois ça parle de détruire le monde... »
« Alors, comme monstres, si on regarde dans la table des rencontres, on peut trouver toutes sortes de morts vivants... des araignées géantes... des orques et des gobelins... des trolls dans les souterrains... des sorciers, des guerriers maudits, des rats mutants, une bouteille d'huile, du papier toilette, deux éponges et des raviolis.
- Je crois que tu as lu aussi ton post-it pour les courses... »
J'ai la flemme d'en mettre d'autres (du moins, pour l'instant...).
Dernier truc que je tenais à signaler : j'ai eu (pour changer) une idée tordue cette nuit...
J'aimerais bien avoir chez moi une pièce sans meubles mais dont le sol serait entièrement occupé par un matelas géant (qui s'adapterait aux contours de la pièce). On rajouterait quelques coussins... Je pourrais :
1) Ouvrir la porte, me jeter à l'intérieur et me vautrer comme une gamine.
2) Inviter des amis; on se calerait là pour discuter, en prenant nos aises
3) Dormir “en tas” dans cette pièce avec ces mêmes amis, c'est convivial.
Ah ! Quand j'aurai une maison...
Hum. Ouais. C'est pas demain la veille. D'ici là, je ne m'intéresserai peut-être plus à ce genre de bêtises. Zut...