Le premier avril 1990 à 11h30, je suis née.
« Ha ha ! C'est ton anniversaire aujourd'hui ? Tu es un poisson d'avril ! »
On ne me l'avait jamais faite celle-là. -_-
16 ans ! Non, j'y crois pas... Je ne peux pas avoir 16 ans. Avant, je pensais que 16 ans c'était "grand". Aujourd'hui, je ne me sens pas du tout "grande".
J'ai l'âge d'avoir une carte vitale. D'être recensée pour l'armée. De passer le code et la conduite accompagnée.
Pourtant... Suis-je immature ? J'ai l'impression dêtre toujours "petite". Du moins, c'est comme ça que certains me traitent.
Je n'ai pas vu le temps passer.
Sinon, dernières nouvelles ?
Vendredi soir, je suis allée voir "Mémoires d'une geisha" en compagnie de J. Excellent ! J'ai la flemme d'en faire un résumé maintenant (honte sur moi !) mais je vous le conseille vivement.
Vendredi soir, je suis allée voir "Mémoires d'une geisha" en compagnie de J. Excellent ! J'ai la flemme d'en faire un résumé maintenant (honte sur moi !) mais je vous le conseille vivement.
À midi, repas en famille... réduite. C'est-à-dire avec mes parents (mes soeurs vieillissant elles aussi, elles ont quitté le nid familial).
Le gâteau à la ganache était délicieux. J'ai été un peu étonnée par mes cadeaux. Le CD de musique indienne, je comprends : j'ai toujours aimé les civilisations orientales. Mais un double DVD "L'esquive" et "La faute à Voltaire" ? (films que je n'ai jamais vus et auxquels je n'avais jamais particulièrement prêté attention...).
Et ce livre, Fascination de Stephanie Meyer (ça y est, je viens de me souvenir qu'il fallait mettre les titres en italique, si ma prof de Français me voyait !) est... une histoire d'amour !
Qu'on m'offre, à moi, une histoire d'amour, ça m'a fait sourire. Mais bon, ce n'était pas n'importe quelle histoire d'amour et c'était pas mal, en fait. Malgré quelques fautes d'ortographe du traducteur.
Après la distribution des cadeaux, direction Montpellier pour voir deux amies, dont une que je n'avais pas revue depuis l'année dernière. Ça m'a fait plaisir. Puis nous avons dormi... Pardon, je rectifie : nous avons passé la nuit chez O. Tout au long de la journée et de la soirée, j'ai reçu une avalanche de textos et de coups de fil me souhaitant un joyeux anniversaire. Comme quoi, ya quand même des gens qui pensent à moi... :'-)
J'ai aussi retrouvé des mails, aujourd'hui, ma livebox enfin réparée. En ce qui concerne certaines personnes, je ne savais même pas qu'ils connaissaient ma date de naissance.
Lundi matin... (L'empereur, sa femme et le petit prince sont venus chez... Ah pardon, je me suis trompée de chanson) le lycée était encore bloqué. Raah, ça m'énerve !
Certes, après un si long temps d'inactivité, l'enthousiasme me manque à l'idée de recommencer. Mais il faudrait bien, pourtant.
Le pire, c'est que je suis bel et bien contre le CPE. Mais je pense que le lycée n'est pas la bonne "cible". C'est que j'avais tenté d'expliquer sans succès aux bloqueurs. Hélas, je suis transparente.
Transparente, je le suis moins depuis que... mon père (-_-') est venu s'en mêler. Il a apporté des provisions à ceux qui campent à côté du lycée, il leur a donné des infos et des idées. Et LUI, ils l'ont écouté ! Après cela, plusieurs d'entre eux m'ont adressé la parole juste pour que je remercie mon papounet de leur part. Ben tiens !
Enfin, bien que je sois contre ce blocage, je ne peux pas m'empêcher de ressentir un peu de sympathie pour eux. Si vous saviez tout le mal qu'il se donnent pour ça... Certaines personnes qui ne sont pas au courant, en général les plus vieux, prétendent que ces "rebelles" à deux francs six sous (ils ne sont même pas encore passés à l'euro) ne font ça que pour ne pas travailler, bande de petits voyous paresseux ! Moui moui moui, pas très convaincant tout ça. Moi qui ai assisté aux évènements, je peux affirmer que les cours seraient bien plus reposants pour eux. De plus, la plupart sont en terminale et ont donc leur bac à la fin de l'année. Ils préfèrent toutefois risquer une année pour lutter contre cette loi.
Il vaut mieux que je me retienne de bavarder jusqu'à 2h du mat, ça ennuie probablement tout le monde. Quoique, personne n'a dû prendre la peine de me lire. Tant pis... Je suis habituée.