Jeudi 2 novembre 2006 à 19:24

Vous ne devinerez jamais ce que j'ai reçu aujourd'hui.
Une lettre de deux voyantes, Lise et Rose, promettant Bonheur, amour, richesse et encore richesse à quiconque leur enverrait son nom, sa photo et autres informations. Les désespérés, les endettés étaient particulièrement visés. “Vous deviendrez riche”, proclamait la publicité,  “et c'est gratuit !”.
Hum-hum. Alors... Secte ? Opération visant à détenir les adresses des niais qui répondront à leur offre ?



J'ai mené une recherche sur Internet. Ce qu'on y “apprend” surtout, c'est que c'est une arnaque (non, vous croyez ?). Puis j'ai trouvé d'autres informations. Autrefois, “Lise et Rose” se faisaient écrire à l'adresse d'Esoprim, une entreprise ayant déjà eu des démêlés avec la justice et spécialisée dans la “vente par correspondance de services et produits liés à l'ésotérisme”. Il semblerait que les voyantes proposent une première “consultation” gratuite comme promis dans leur lettre, puis poussent le pauvre client lobotomisé à acheter certains produits pour remédier à ses soucis. On comprend à présent le but de la manoeuvre.
Aujourd'hui, il ne faut plus s'adresser à “Esoprim” mais à “Isorelle”  pour contacter ces charmantes personnes. Une recherche m'apprendra qu'Isorelle est une entreprise de “vente par correspondance de tous produits, notamment sous l'enseigne et marque LISE et ROSE, et ceux en relation avec l'édition et la commercialisation de fichiers et d'adresses.”
Tiens, tiens. Ils ne se contentent plus de vendre des conneries, ils diffusent également les adresses de tous ces pigeons à diverses entreprises à des fins publicitaires.

Tant que j'y suis, voici un article relatant un “exploit” de Lise et Rose :
http://www.alpes-actu.info/modules.php?name=News&file=print&sid=405

Ce qu'on voit, de nos jours. -_-

[Image provenant de http://www.prevention2000.org/cat_nat/risques/definit/def_pred.htm ... Oui, je sais, elle est dépassée : elle est en Francs... C'est un témoignage historique ;-)]

Mercredi 1er novembre 2006 à 20:25



(...) À cette vue, sa raison vacilla. Un éclat de rire sonore la secoua tout entière, s'amplifiant tandis que sa douleur s'intensifiait. Elle rejeta la tête en arrière, s'abandonnant à cette folie douloureuse ; elle distingua, dans le petit miroir crasseux au-dessus de la commode, le reflet de ses yeux fous et de sa bouche crispée en un rictus sans joie. Et ce rire rauque, qui la transperçait de part en part ; ce rire dément qui ne cessait pas ! (...)

Voilà. Ces quelques lignes, extraites d'un roman ou d'un récit fictif, me sont venues hier ou avant-hier. Ne me demandez pas pourquoi.

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