Mercredi 31 mai 2006 à 20:23

La mode du moment est d'être gothique ou, du moins, proche d'eux.
Je n'ai rien contre les gothiques mais je ne suis pas dans ce cas.
Je ne cherche pas à suivre un mouvement, une doctrine. Je ne cherche pas à me transformer pour correspondre à l'un de ces mouvements. Je me contente d'être moi autant que possible.

Toutefois, il existe un mouvement qui m'inspire de la sympathie. Qui prône les mêmes valeurs que moi... Hélas, cette “tendance” remonte à une trentaine d'années.

Oui, je parle bien des hippies. Ça vous fait sourire ? Il est vrai que des gens qui prônent la paix, l'amour et l'écologie, c'est tellement niais, enfin ! Pourquoi de pas être “dark” ? C'est beaucoup plus réaliste.

Si être pacifiste et écolo est un signe de stupidité, sachez que je suis fière d'être stupide.

Je découvrais il y a seulement un peu plus d'un an qui étaient réellement les hippies. Avant, j'en avais bien sûr entendu parler. Assez vaguement...
Quand j'ai fait cette découverte, mes yeux se sont écarquillés de stupéfaction (enfin, j'avoue, j'en rajoute) : « Ça alors ! Ils sont presque comme moi... ».
Vous constatez donc que cette ressemblance n'est que fortuite. Jamais je n'ai voulu “copier” ces braves gens, j'étais déjà comme cela.

- Les hippies se préoccupent de l'environnement
- Les hippies cherchent la paix
- Les hippies vivent, paraît-il, en communautés totalement démocratiques (le rêve)
- Les hippies préfèrent garder une apparence naturelle et décontractée...
- ... par exemple, ils se laissent pousser les cheveux (que j'ai, moi aussi, longs. De plus, j'apprécie les hommes aux cheveux assez longs)



En revanche, je tiens à préciser que je ne me drogue pas. Mais est-ce obligatoire ?
Mon style vestimentaire est également moins “flashy”.
De toute façon, on s'en fout. Ce courant idéologique est mort. Je n'ai pas eu vent de l'existence de hippies de ma génération.

Certains, se voulant cyniques et désabusés, s'esclaffent sans doute derrière leur écran.

La “niaise” vous salue.

[Sur l'image, vous avez sans doute reconnu Juanes. Pas de rapport, et alors ? C'est juste parce qu'il est beau et qu'il fait un signe de paix avec la main.]

Samedi 13 mai 2006 à 13:18

Il paraît que chaque rêve a un sens caché. Il reflèterait notre état psychologique ou serait parfois même prémonitoire.

Chers lecteurs, j'ai testé pour vous : interpréter mes visions nocturnes.
J'ai déniché un dictionnaire des rêves gratuit (et puis quoi encore, manquerait plus qu'ils fassent payer pour ça) :
http://www.reve-interprete.com/portal.php



Cette nuit, j'ai rêvé que je me déguisais en plante verte pour échapper, par jeu, à une amie qui me cherchait (authentique !). C'est grave, docteur ?
Notre interprète nous dit :

plantes
les cultiver : enfants bien éduqués,
les semer ou planter : épouser quelqu'un de riche

Ah, ça ne convient pas tout à fait. Cherchons plutôt “se déguiser”...
Ce verbe n'y figure pas. On trouve en revanche :

cacher
(se) : embrouilles

jouer
souffrance proche

Damned ! Si une image si bête peut être si lourde de sens, je n'ose même pas imaginer ce que signifie mon rêve suivant : la mort de ma grand-mère.

mort (la)
voir : longue vie,

grand-mère
bonnes nouvelles

Ha oui. C'est évident en effet...

On apprend également que si vous rêvez :
- d'un enlèvement par des extraterrestres qui vous forcent à manger des cerises tout en sautant à cloche-pied, vous vous marierez précipitamment avant de vous quereller et de perdre un ami cher.
- que votre autruche domestique devient médecin, votre vanité profitera aux autres et apportera un bon espoir
- que votre grand-père se met à l'informatique, il faut chercher ailleurs car le site ne dit rien à ce sujet. Vous pouvez en revanche demander de l'aide sur le forum : on s'appliquera à trouver le sens caché de vos visions de piments géants, de la poussée d'une double rangée de dents dans votre bouche ou encore de votre possession par des esprits maléfiques.

De tout cela, je tire une intéressante conclusion :
Lorsque vous faites un rêve étrange... oubliez-le.

Mercredi 3 mai 2006 à 15:02

En France, nous avons la chance de nous exprimer librement... sauf sur certains sujets.
Par exemple, le cannabis. On parle bien de l'alcool et du tabac, mais le cannabis, non, c'est interdit. Le saviez-vous ? Il est interdit d'arborer ou d'afficher une représentation de feuille de chanvre. Un simple dessin serait-il si dangereux ?
Je ne suis pas ici pour faire l'apologie de la drogue, mais je trouve cette règle un tantinet ridicule. À Montpellier, un magasin vendait des produits dérivés en lien avec ce végétal. Aucune drogue, mais divers objets représentant des feuilles ainsi que des graines d'une espèce de chanvre qui ne se fume pas. Ils ont dû fermer...



Un autre exemple : le négationnisme. J'admets l'absurdité d'une théorie selon laquelle le génocide des Juifs n'aurait pas existé, alors que l'on possède des preuves et surtout des témoignages. Pourrait-il exister un mensonge aussi énorme, cautionné par des millions de personnes ? Ça serait vraiment trop gros...
Malgré le manque de bon-sens de ces affirmations, ce sont des opinions comme tant d'autres (certains prétendent bien que les étrangers sont la cause de tous nos problèmes, ou que l'Islam est une religion de terroristes, mais étrangement on ne leur dit rien). S'ils pouvaient au moins exposer leur point de vue, si un débat avait lieu, on pourrait également les contredire. Avancer les preuves historiques du massacre.
Mais non, surtout pas ! On a trop peur d'en parler, il ne faut pas !
Peut-être qu'un jour les discussions auront lieu... et que ceux qui ont vécu la guerre seront déjà tous morts. Dommage, leur témoignage aurait été utile.

Jusqu'où la liberté d'expression doit-elle aller ? Doit-on tout dire ? Oui mais, si on met des limites, lesquelles ? Ce sera toujours de la censure. Ce sera en contradiction avec la liberté d'écrire.

Pour info, vous pouvez trouver dans le n°299 du mensuel Phosphore (mai 2006) une carte de Reporters sans frontières sur la liberté de la presse dans le monde. La légende indique : “situation bonne”, “situation plutôt bonne”, “problèmes sensibles”, “situation difficile”, “situation très grave”.

À votre avis, quelle couleur arbore la France, pays de la liberté d'expression ? “Situation bonne” ? Non, “situation plutôt bonne”. Le plutôt veut tout dire.
Sans être dramatiques, les choses ne sont donc pas tout à fait ce que l'on pourrait croire.

Je vous recopie le petit encadré qui accompagne la carte :

LA FRANCE PEUT MIEUX FAIRE
Dans le classement établi par RSF, des pays d'Europe du Nord sont en tête (Danemark, Finlande, Irlande, Islande, Norvège). Quelques démocraties occidentales sont à la traîne, comme les États-Unis (44e), le Canada (21e) et... la France (30e) ! En queue de peloton, on trouve le Turkménistan, l'Érythrée et la Corée du Nord, où la presse privée n'existe pas.

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