Samedi 23 septembre 2006 à 21:56

Quelle est, à votre avis, ma plus grande peur ? Non, pas les araignées (c'est pourtant une réponse que l'on entend souvent). J'aime bien les araignées (inoffensives) de chez moi. Quant à elles, les mygales venimeuses (quoique plus dangereuses) ne sont rien à côté d'Elle.

Quoi de plus terrible qu'Elle en effet ? Depuis ma plus tendre enfance, Sa pensée me hante aux moments les plus inattendus, notamment la nuit. En songeant à Elle, une angoisse sans nom m'étreint le coeur, s'immisce dans mes entrailles et noue ma gorge. Un souffle glacial se loge dans mon estomac.
Elle est impitoyable. Elle a emporté, et emportera encore, des visages familiers. Elle m'emportera un jour. Son ombre plane sur moi ; je me dissimule derrière une façade de papier mâché. Qu'y a-t-il après Elle ? Le néant, sans doute. Un jour viendra où les ténèbres se refermeront sur moi. Je sombrerai dans l'oubli... Gommée, effacée, disparue. Réduite à rien. La Terre tournera sans moi.

Impitoyable, Elle marche sur moi. Pire ! Je viens à Elle ; chaque seconde qui passe, Elle m'attire un peu plus dans ses bras. « Pas si vite ! » ai-je envie de crier « J'ai encore soif, j'ai encore faim. J'ai encore beaucoup à voir, à apprendre ». En vain. Je prends conscience de la terrible réalité : je suis, nous sommes, condamnés. Elle est souveraine et tout Lui est dû. L'univers entier Lui appartient ; Elle le rappellera à Elle un jour. Je ne peux reculer. Je ne peux La regarder en face. Détournant mes yeux tremblants, je tente de L'oublier. De nier Son existence. Ce faisant mes pas me portent en avant... encore et encore.

Un sourire narquois aux lèvres, Elle m'attend au bout du chemin.

Vendredi 15 septembre 2006 à 21:41

Moi qui avais de l'inspiration il y a quelques temps. Pour un article. Sur le coup, je n'ai pas eu le temps... Et pffuit, envolée, évanouie l'inspiration. Périmé le sujet.

Je publie tout de même un petit mot pour résumer les semaines précédentes.
Primo, j'ai changé de lycée. Je suis en prermière L à Joffre. Pourquoi ? Bien, mettons un peu d'ordre dans nos idées et procédons par ordre chronologique.

En mai dernier, j'avais formulé le souhait d'intégrer la première L option maths au lycée Pompidou. En juillet, je suis partie deux semaines en vacances. À mon retour, qu'ai-je la joie de trouver sur mon bureau ? Une lettre de mon lycée m'annonçant, la bouche en coeur (en imaginant qu'une lettre possède une bouche), que l'option maths ne serait pas ouverte pour cause d'effectif trop réduit. Par conséquent, cette lettre m'invitait à changer d'option... ou de lycée. Allons bon. V'là-t'y-pas que l'on m'enlève le peu de sciences que je pourrais faire en L.
Bien sûr, en juillet, tout était fermé. À partir du 28 août, date de réouverture des administrations des lycées, on a cherché à me caser quelque part. Mais ces gens avaient d'autres chats à fouetter. Au 1er septembre, mon père, très tenace, m'a finalement emmenée avec lui pour faire du “forcing” à Joffre et exiger de voir le proviseur. Après une longue attente, le grand manitou nous a reçu. A ouvert le dossier. A eu quelques instants d'hésitation, puis nous a fourni des formulaires d'inscription. Et voilà ! Ce n'était pas si compliqué.



Ma rentrée s'est bien déroulée. Ni plus, ni moins. J'ai juste parfois quelques soucis  au niveau des transports (c'est ça quand on habite dans la cambrousse...).
Dans ma classe, j'ai retrouvé une copine d'Ombeline, Lisa, qui avait elle aussi quitté son lycée d'origine.
Lundi, à midi, je suis allée au lycée Pompidou. J'ai revu du monde, j'ai mangé à la Brasserie du palais des Sports avec Lise et Emilie. Comme au bon vieux temps. Ça fait plaisir !

Je vais peut-être m'inscrire au club théâtre du lycée : je me suis aperçue que je c'était le moment ou jamais de faire des activités de ce genre, que je devais profiter de mon séjour au lycée. Après le bac, je ne sais pas ce que je deviendrai mais j'aurai sans doute moins de temps et d'autres préoccupations.

J'ai commencé par un primo ; non, je n'ai pas perdu le fil. On ne m'a pas si facilement.

Secundo, donc, ça y est : c'est l'automne. Dans les faits, j'entends. La saison des pluies a succédé à la sécheresse. Hier, histoire de renouer avec les bonnes habitudes, Météo France avait annoncé une alerte orange (qui a été levée, l'orage ayant dévié vers l'Espagne...).

Hé bien, voilà. Aujourd'hui, après les cours, je suis restée en ville. Je suis allée à Ikoku. J'ai vu Julie, Chloé, Dorian, Ombeline et deux amis de Dorian dont je ne connais pas le nom (intéressant, non ?).

Inspiration, reviens-moi vite... Quel drame pour une littéraire de n'avoir rien de croustillant à écrire ;-)

Image : oeuvre de Philippe Ramette, un photographe ayant exécuté une série de clichés d' “inversion de pesanteur” que j'aime beaucoup.

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