À bras-le-cœur

Ton corps tout blanc
Est si troublant
Mais ton ombre
Est si sombre
Trou noir troublant
Ah qu'elle rit
Ton égérie
Sangsue ! Elle, sensuelle...
Et moi
En émoi
Il n'est plus là, mon garde du cœur
Vaincu par ma langueur
J'ai attendu de longues heures
Devant ta porte, et mes pleurs
Masquent mon désir vengeur
Prends-moi donc à bras-le-cœur
Je la noierai céans
Dans mon sombre océan
Bateau bâtard de mes sentiments
Mon cœur meurt et le sang t'y ment
C'est là où le mat blesse
Tu es ma seule faiblesse


[Ce poème, qui m'est venu tout à l'heure, n'est pas autobiographique. Il est un peu maladroit, bidon et niais, je vous l'accorde, mais me tapez pas.]