Ça y est, je me suis inscrite en deuxième année. Kamikaze. Pourvu que je ne le regrette pas. J’aurais voulu écrire un long développement sur la façon dont je me sens, la façon dont j’appréhendais cette autre année à venir... Mais j’ai la flemme. Je me sens toute molle, fatiguée, je n’ai pas encore récupéré de quelques petites nuits faites dernièrement. Ça fait du bien d’être en vacances, beaucoup de bien. J’ai retouché à ma guitare, après si longtemps... Un ou deux morceaux de rien du tout, mais ça m’a fait du bien. J’ai en tête une musique qui me donne envie d’écrire quelque chose de beau, mais ça ne vient pas (La danse sauvage de Paul and Louise). L’année s’est terminée en beauté. Fête, rires, musique. Espoir. Optimisme. Les moments difficiles ? Pffuit, oubliés. Je ne sais pas où je vais loger l’an prochain, c'est un peu gênant.

« Tu m’as donné une des plus grandes joies de ma carrière »

Et moi j’ai eu de la chance de rencontrer quelqu’un qui m’a aidée sans s’emporter contre moi comme le faisaient la plupart des adultes (qui estimaient sans doute que je me moquais d’eux). J’ai encore le petit carnet des anniversaires, rempli de ma main enfantine et maladroite (quoique je n’écrive pas beaucoup mieux maintenant) avec quelques noms d’amis et parents et surtout beaucoup de noms d’amis imaginaires. Et au jour de votre anniversaire, le même que celui de ma sœur (pas la même année, cela va de soi) il y a votre prénom.

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