Samedi 18 avril 2009 à 16:52

La plupart du temps, je me dis : la khâgne, surtout pas ! Et de temps en temps, j'envisage malgré tout de continuer la prépa, avant de changer à nouveau mon fusil d'épaule. Lorsque je veux quitter la prépa, j'échafaude des plans qui changent régulièrement. J'ai pensé à : une double licence Turc (à l'INALCO) plus ethnologie; un double cursus ISIT-Turc ; une double licence Turc-philo ; une double licence Grec moderne-ethnologie à Montpellier (puisque là, il n'y a pas de Turc, et que j'hésite sur la langue que je veux apprendre). Je ne suis pas tout à fait aussi atteinte que *** (qui a pensé à Sciences cognitives, à maths-informatique, à Lettres modernes, à école de journalisme, à Histoire, à Géographie...) mais quand même.

Il y a trois jours, j'étais partie pour Turc-philo à Paris.
Aujourd'hui, je me dis : et pourquoi pas une khâgne ? J'avoue que j'appréhende un peu, que je tire déjà la langue en cette fin d'hypo. Mais globalement, il me semble avoir été en meilleure forme psychologique pendant l'année que certains khâmarades qui veulent pourtant continuer... Je devrais donc survivre, non ? Une khâgne me permet d'esquiver une fois de plus l'obligation de faire des choix, puisque visiblement je n'arrive pas à me fixer et que je risque de prendre un peu n'importe quoi (en fait, ça sera un peu pareil l'an prochain, mais bon...). Et ensuite, je peux toujours raccrocher quelque chose à la fac. Certes, je n'aurai pas d'équivalence de Turc, mais passer en L3 d'Anglais et commencer le Turc en parallèle, ça doit être faisable (il n'y a pas beaucoup d'heures par semaine en Turc, j'ai regardé les horaires sur Internet). Ensuite, il y a des masters qui peuvent mener à des métiers dans l'interculturalité, la traduction, peut-être aussi des domaines que je ne soupçonne pas encore.
Et puis, si j'étais vraiment traumatisée par la prépa, j'imagine que je n'hésiterais pas une seule seconde à laisser tomber.

En fait, si je passe en khâgne, voilà ce qui m'attend :

- Nous voici à l'avant-veille de la rentrée des vacances de Pâques, fin avril. Nous allons travailler "normalement" (c'est-à-dire comme des barges) pendant un mois,  puis les quatre dernières semaines seront plus légères (fin des DS et sans doute aussi des gros DM, que les profs n'auraient pas le temps de corriger avant la fin). A noter : il y a trois week-ends de trois jours. Ça devrait aller.
- Je vais m'amuser pendant les deux mois d'été, malgré la bibliographie du feu de Dieu qu'on va nous donner (j'vais m'gêner).
- Non pas un an, mais seulement huit mois intenses en comptant le passage du concours (qui commence mi-avril). Huit mois, ça passe très vite. Il suffit de voir combien cette année a filé.

Et après tout ça, je n'aurai que 20 ans, ce n'est pas comme si j'avais passé toute ma jeunesse là-dedans. Et je deviendrai un mythe vivant car j'aurai survécu à deux ans de prépa ;-).

Sur ce, je vais faire ma dissertation de philo pour mardi matin, dont je n'ai même pas terminé le plan détaillé (sachant que demain après-midi je prends le train et que lundi soir j'ai trois heures de pratique théâtrale). Si je ne traîne pas trop, ça ira peut-être.

Et après ça parle d'aller en khâgne...

Lundi 13 avril 2009 à 21:48

http://siyah-cicek.cowblog.fr/images/Juliemoimasque.jpg
¿ Qué es la vida ? Un frenesí.
¿ Qué es la vida ? Una ilusión,
una sombra, una ficción,
y el mayor bien es pequeño;
que toda la vida es sueño,
y los sueños sueños son.

La vida est sueño  (Pedro Calderón de la Barca)


[Photo prise il y a quelques jours par Julie, notre nouveau génie de la photo. Nos reflets dans le miroir. ]

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast