Jeudi 17 mai 2007 à 18:50

J'ai participé, lundi, à un tirage au sort organisé par Montpellierplus. Il permettait de participer à une soirée organisée hier soir par RTL2 au café Joseph : une interview “très très privée” de Calogero puis un concert de Kaolin. C'était surtout Calogero qui m'intéressait... Mais j'ai gagné deux places pour Kaolin.

J'ai emmené Boucles d'Or. C'était la première fois qu'on allait dans ce café, il y avait une ambiance sympa. Le seul inconvénient, c'est que les gens fumaient comme des locomotives (comment ça, les locomotives ne fument plus ?). On puait le tabac à la fin.

Je ne connaissais pas très bien Kaolin, sauf par leur chanson "Partons vite" qui passe souvent à la radio... Mais j'aime bien.

En arrivant, on a failli se faire écraser par la voiture qui les déposait à l'entrée du café.

Quand on s'est installé, l'interview de Calo (qui se déroulait à l'étage) n'était pas encore terminée, elle était retransmise au rez-de-chaussée où nous nous trouvions. Calogero est descendu ensuite, quand les Kaolin ont pris place sur la petite scène. De là où j'étais, je n'ai pas pu le voir... Ensuite, il est parti.



Le concert était sympa. Les membres du groupe se sont ensuite mêlés aux buveurs du café Joseph (moins snobs que le Calo !) et ont signé un certain nombre d'autographes. J'en voulais aussi, mais je n'avais absolument pas pensé à prendre un stylo... Pas de chance.

En tout cas, on les a vus de très très près. Boucles d'Or a même donné un coup dans le coude de l'un des guitaristes... J'le savais, qu'elle était une fan hystérique ! Non, en fait, elle n'a pas fait exprès. Le guitariste s'est tourné vers elle d'un air surpris, il lui a fait “coucou” de la main et s'est éloigné.

En guise de souvenir de cette soirée, j'ai deux T-shirts “RTL2”, un cordon “RTL2” pour accrocher mes clés (je ne l'utiliserai pas) et trois photos assez médiocres. À propos de photos, je vous propose un petit jeu : trouvez 1,09 intrus sur l'image ci-dessus...


J'édite :

1) Piaf. Heu... suivant.

2) Waouh, je viens de réaliser que lui et moi, ça fait un peu plus d'un an et demi...
(Je parlais de mon blog, bien sûr).

3) Je viens de créer (au bout d'un an et demi !) des catégories à mes articles.
- Anecdotique : quand je raconte ma vie tout simplement.
- Lyrique : textes en vrac, en prose ou vers... Parfois des éléments qui auraient pu être classés dans "Anecdotique" mais qui étaient écrits de façon heu... plus ou moins littéraire.
- Analytique : lorsque j'examine des sujets hautements intellectuels, philosophiques et aussi variés que la politique, l'armée, les fourmis...
- Mosaïque : il ne comporte à ce jour que deux articles. Des portraits. D'autres viendront... Il s'agit donc d'une mosaïque de personnages. Cette catégorie a de quoi laisser perplexe, mais l'essentiel, c'est que je me comprends =)
Bien sûr, comme pour toutes choses, il est parfois difficile d'attribuer des étiquettes. Aussi, certains posts ne vous sembleront peut-être pas à leur place... Je fais ce que je peux.

4) Pour classer tous ces articles, j'ai dû en relire quelques-uns. Hé bien... J'ai l'impression que j'ai (un peu) gagné en maturité depuis le début.

Samedi 12 mai 2007 à 19:01

Le vide se loge d'abord au creux de votre estomac. Il s'agrandit ensuite ; il s'étend dans vos veines, s'insinue dans votre chair et dans vos membres. Il remonte jusqu'au coeur, jusqu'au cerveau. Une enveloppe de coton vous étouffe, vous empêche de hurler. Vous ne pouvez crier ; juste sourire. L'angoisse qui couve, qui gronde, s'agite, menace, et que vous tentez de maîtriser, ne concerne que vous. Vous n'avez, de toute façon, aucune raison d'avoir peur, aucune raison d'être mal : oui, parfaitement, vous avez tout pour être heureux.

On stimule vos capacités intellectuelles, on vous fait réfléchir. On coupe les cheveux en quatre, mais cela vous évite ainsi de songer à votre angoisse. Et de l'affronter. On vous donne des choses à faire, des objectifs à remplir pour vous donner l'illusion de poursuivre un but dans la vie.

Oui, vous avez tout pour être heureux ! Sauf une histoire, peut-être. Sauf le droit de respirer, de s'extirper de cet amas de coton qui vous retient prisonnier, de vous jeter à corps perdu dans le monde, de donner libre cours à vos envies. Sauf l'amour, dont vous n'êtes d'ailleurs pas sûr de vouloir. Vous pouvez, en revanche, faire taire votre angoisse ; rester éternellement affamé, assoiffé, ne pouvant saisir la vie toute proche qui se dérobe sous vos doigts ; renoncer à vous poser des questions, rester à votre place : tant pis pour le vide... Qu'il vous envahisse, ce vide, qu'il vous détruise, qu'il vous absorbe ! Le monde s'en portera aussi bien.

Vous ne pouvez vous plaindre, car vous êtes mieux loti que d'autres ; vous ne pouvez vous plaindre, car personne ne vous a causé du tort. Vous ne pouvez vous plaindre, car vous ne pouvez nommer les causes de votre mal. Vous ne pouvez vous plaindre, en somme, car vous êtes heureux.

Mardi 8 mai 2007 à 21:00

Bonjour, je me présente : je suis une larve qui n'a pas su profiter de son jour férié. Ma tête est vide, atrocement vide. Apollinaire, sur lequel je devais travailler, a-t-il connu cette terrible épreuve lorsqu'on lui a percé le crâne en 1916 ?

Ne pas en parler. Ne pas parler des évènements récents, pas pour l'instant, ça me fatigue. Je ne veux pas de tout ça, je ne veux pas... De toute façon, je suis peut-être pessimiste. Paranoïaque. Alarmiste. Peut-être que tout n'ira pas aussi mal que je le crois. Oui... Pourvu que. Pour l'instant, je veux me changer les idées. Ne pas en parler. Même si j'aborderai à nouveau le sujet plus tard... C'est probable. Ha ha ! J'me connais trop bien...

Chers amis, pour l'heure, la musique adoucit les mœurs. Vous aimez bien Indochine ? Moi, oui.


Dimanche 6 mai 2007 à 21:19

Lorsque tout devient possible

Toutes les semaines travaillez soixante-dix heures
Vous gagnerez, je vous assure c'est le bonheur
Depuis mon beau palais je vous verrai bosser
Allez au travail bande de sales assistés

N'aidons surtout surtout pas les déshérités
Car ils l'ont très certainement bien mérité
Faites moins payer ceux qui en ont les moyens
Et compliquez la tâche à ceux qui gagnent rien

Pourquoi mener une politique sociale ?
Amis, oubliez ces fadaises sentimentales
Je vous apprendrai le respect et la morale

De notre grande Nation hissons le drapeau
Réduisez les dépenses et baissez les impôts
Ici, fini de rire, c'est chacun pour sa peau !

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