Jeudi 31 août 2006 à 22:46

Hier soir, je suis allée voir La science des rêves, de Michel Gondry (le réalisateur de Eternal sunshine on the spotless mind). Ce film est dans la même veine que le précédent... Avec moins de scénario. Ça ne m'a pas empêchée d'aimer à peu près autant que le précédent.

L'histoire : Stéphane Miroux (Gael Garcia Bernal... *_*) est de père Mexicain et de mère Française. Après la mort de son père et à la demande de sa mère qui lui a trouvé un travail, il la rejoint à Paris. Mais le job “créatif” qu'on lui a promis est en réalité terriblement ennuyeux : il est “maquettiste de calendrier promotionnel”... Dans le même temps, il tombe sous le charme de sa voisine, Stéphanie.
Mais voilà : Stéphane ne vit pas dans le même monde que les autres. Il souffre d'un syndrome de distorsion du rêve : il confond sans cesse ses rêve et la vraie vie...



Le spectateur est perdu à chaque instant : rêve ou réalité ?
Ce film, bien qu'assez pesant au bout d'un moment (on souffre de la barrière existant entre Stéphane et les autres), est original, poétique... et assez dur à résumer. Ce que j'ai quand même tenté de faire, en espérant que cela vous donne envie (pas sûr...).

Aujourd'hui, j'ai terminé Orgueil et Préjugés de Jane Austen. J'ai pas aimé. C'est l'histoire (passionnante) de jeunes filles à marier qui vont à des réceptions et se cherchent des hommes. Non seulement l'intrigue est relativement peu évoluée, mais l'histoire véhicule également une certaine mentalité machiste (bien que l'auteur soit une femme).

Plus drôle, bien que moins classique : j'ai (enfin) écouté quelques épisodes du célèbre Donjon de Naheulbeuk. Pas mal. Voici quelques extraits.

« Les ogres sont sensibles.
- Rien à foutre.
- Les ogres sont parfois poètes...
- Ça nous intéresse pas.
(bruit de l'ogre en train de chier).
- Mais, il pourrait aller plus loin quand même !
- Les ogres peuvent chanter et danser.
- J'ai dit, ça nous intéresse pas !
- Un ogre peut faire la cuisine ou le papier peint...
- Tu veux vraiment mon poing sur la gueule ?
- Hé bien, puisque c'est comme ça, restez incultes. »

« Au fait, quel est le but de notre mission ?
- Nous devons trouver la douzième statuette de Gladolfeurheu.
- Une statuette ?
- Il est écrit dans les tablettes de Skellos que seul un gnome des forêts du Nord unijambiste dansant à la pleine lune au milieu des douze statuettes enroulées dans du jambon ouvrira la porte Zahalbak et permettra l'accomplissement de la prophétie.
- Mais quelle est donc cette étrange prophétie ?
- Aucune idée, c'est la fortune qui nous intéresse.
- C'est pas grave ! C'est toujours bien, une prophétie !
- Ça dépend, des fois ça parle de détruire le monde... »

« Alors, comme monstres, si on regarde dans la table des rencontres, on peut trouver toutes sortes de morts vivants... des araignées géantes... des orques et des gobelins... des trolls dans les souterrains... des sorciers, des guerriers maudits, des rats mutants, une bouteille d'huile, du papier toilette, deux éponges et des raviolis.
- Je crois que tu as lu aussi ton post-it pour les courses... »

J'ai la flemme d'en mettre d'autres (du moins, pour l'instant...).

Dernier truc que je tenais à signaler : j'ai eu (pour changer) une idée tordue cette nuit...
J'aimerais bien avoir chez moi une pièce sans meubles mais dont le sol serait entièrement occupé par un matelas géant (qui s'adapterait aux contours de la pièce). On rajouterait quelques coussins... Je pourrais :

1) Ouvrir la porte, me jeter à l'intérieur et me vautrer comme une gamine.
2) Inviter des amis; on se calerait là pour discuter, en prenant nos aises
3) Dormir “en tas” dans cette pièce avec ces mêmes amis, c'est convivial.

Ah ! Quand j'aurai une maison...
Hum. Ouais. C'est pas demain la veille. D'ici là, je ne m'intéresserai peut-être plus à ce genre de bêtises. Zut...

Samedi 26 août 2006 à 21:36

Aujourd'hui, 14h : je me dirige vers le lieu de rencontre des C0w. Pour la première fois de ma vie, je vais rencontrer des gens du Net. Comment cela se passera-t-il ?
Le mot d'ordre est : rendez-vous aux trois grâces avec un chapeau... Je n'avais qu'une casquette que je maintenais à grand-peine sur ma caboche en raison du vent.

J'approche du lieu de rendez-vous. Suspense... Soudain, un chapeau pointu bleu apparaît dans mon champ de vision ! Je m'approche et... Je ne rêve pas, ils sont là ;-)
« Bonjour !
- Bonjour... C'est quoi ton blog ?
- Siyah Çiçek.
- Si... comment ? »

On s'assied en attendant les autres. On est tenté de faire la manche aux passants.
14h30, on migre vers l'Enchanthé. Je m'aperçois alors que j'étais déjà passée de nombreuses fois devant sans l'avoir remarqué... Maintenant, je reviendrai, c'est sûr.

Après avoir enlevé nos chaussures, on s'installe dans la maison de thé. Table basse, déco orientale... Très sympa. On nous distribue la carte des thés. Ça alors ! Du thé Elfique, du thé du dieu Je-ne-sais-plus-quoi... Original. Dans cette profusion de parfums, je ne sais pas trop que choisir. Allez, hop, un thé mandarin. Ça fera l'affaire.

On fume aussi le narguilé... Pour ma part, c'était la première fois. C'est sympa et bien plus attirant que la clope, dont je ne supporte pas l'odeur.

L'après-midi passe. On discute, on boit, on fume. On écoute une jeune fille et un jeune homme dont je ne me souviens plus le nom (désolée) jouer de la guitare. Sur une idée de Léa, on commence sous les yeux horrifiés des tenanciers un jeu... pas très hygiénique : on se passe un morceau de banane de bouche en bouche jusqu'à ce qu'il se casse ou s'écrase. En bout de course, cela donne... de la bouillie. Quand il ne reste plus de banane, on fait passer la peau. Puis une petite cuillère. Quand un sucre commence à circuler, là, on décide d'arrêter.

Vers cinq heures, tout le monde part au compte-gouttes. Il ne restera bientôt plus que Léa, Alice, Yann et moi. On partira au même moment, bien que vers des destinations différentes.

En bref, une après-midi sympa à refaire. Je me demandais au début si c'était une bonne idée de rencontrer des c0ws “en chair et en os” alors que mon blog était censé être personnel et presque anonyme. Seulement, nous sommes tous des blogueurs : pour certains, on a même connu leur “oeuvre” avant de les rencontrer. Ce n'est donc pas comme si je révélais mon adresse à mon entourage, à des gens que je côtoie tous les jours.

Vendredi 25 août 2006 à 17:31

Vous connaissez sans doute l'écriture automatique, pratiquée par les surréalistes. Le principe ? Ecrire tout ce qui nous vient à l'esprit. Sans réflexion.  Il paraît que ce procédé permet à notre inconscient de s'exprimer et, par conséquent,  que le texte ainsi créé prossède un sens caché.
Il y a quelques minutes à peine, j'ai ainsi écrit... N'importe quoi. Comment interpréter cette chose ?




La vie n'est que poussière d'étoile. La fronde de l'infini nous projette au-delà des nuages sombres de la galaxie envoûtante de tes rêves. Non, mon amour, ne parle pas. Tu n'as que mépris envers les doux rêveurs ; pourtant l'homme qui te parle est en réalité une femme. Pourquoi garder le silence lorsque les cris déchirent l'atmosphère ? Une présence si tendre peut-elle envelopper doucement tes songes fleuris ? Viens, mon ange, descends vers moi. Je ne sais qui je suis et pourquoi je pleure. Aide-moi à trouver la voie ; la fièvre consumée de mes ardeurs passées me dévore encore et toujours. Ne fermons pas les yeux sur l'innocence perdue des jours anciens, traversons les siècles de notre doux sentiment. Pressons la vie afin d'extraire toute substance, hurlons en choeur au ciel ne pas s'arrêter. Notre course se terminera dans les eaux profondes, autour d'une grotte de diamant. Décomposés, restera-t-il quelque chose de nos amours mortes ? Oui et non. Non, car nous ne nous sommes jamais rencontrés. Ma plume court, seule, sur le papier. Qui la retiendra ? Il est trop tard : le feu brûle mes paupières.

Pour changer de sujet... La rencontre C0w a lieu demain. Ça me fait tout drôle rien que d'y penser... C'est la première fois que je rencontrerai "en vrai" des gens d'Internet. Enfin, on verra comment ça se passera. J'aurai essayé au moins une fois dans ma vie.

Dimanche 20 août 2006 à 14:16



Les histoires d'amour à l'eau de rose m'intéressent peu et me tirent même, en général, quelques remarques sarcastiques. Pour cette raison, quelqu'un m'accuse parfois d'être insensible. C'est faux; mon comportement prouve au contraire mon trop grand... romantisme. Par “être romantique” je n'entends pas “fleur bleue”, non ! Mais j'idéalise trop l'amour pour accorder une quelconque importance à des scénarios à l'Américaine suintant de mièvrerie ou encore à la mascarade quotidienne présente autour de moi. Les “je t'aime” qui sonnent faux, les sourires de tendresse contrefaite, les couples formés  par manque, caprice ou ennui. À quoi rime cette comédie ? Doit-on garder ce masque de carton-pâte pour tromper l'attente de l'Amour, le vrai ? Être seul est-il un crime ? Un “non” ne vaut-il pas mieux qu'un “oui” dépourvu de sincérité ?

Dimanche 13 août 2006 à 20:38

Les arbres sont en fleur
Et chantent le bonheur
La douceur de l'humus
Et l'âme de ma muse

Les arbres chantent en choeur
Ils chantent le bonheur
Le rire cristallin
D'un rossignol malin

Un jour Gaia mourra
Un jour elle hurlera
Elle commence à mi-voix
Un puissant cri d'effroi

Et tous les arbres chantent
Avant qu'une mort lente
Les dévor' doucement
Fruit d'un être dément...

L'assassin sereinement
Détruit l'environnement
Pour un meilleur rendement
Comment faire autrement ?

Les arbres chantent en choeur
Ils entonnent sur l'heure
Un petit air célèbre
Leur propre hymne funèbre

Plusieurs choses apparaissent :
- J'ai écrit un poème, chose déjà assez inhabituelle. Je me demande ce qu'il m'a pris.
- Tous les vers comportent six pieds.
- Le texte défend l'environnement (aheum... M'étonnerait que ça soit utile).
- Le texte est, euh... un peu étrange.
- J'ai passé une heure à faire une jolie présentation de mon texte sous forme d'image, pour constater que la qualité était excécrable (enfin, encore plus que ce à quoi je m'attendais) et pour finalement mettre bêtement le texte tel quel sur mon blog.

De tout cela, on conclut que :
- Quelqu'un a sans doute versé une substance illicite dans mon repas (qui remonte à fort loin : ce soir, je n'ai pas encore mangé...)

Avant de partir, je profite de cet article pour signaler que j'ai joué dans un film.  Si, si. Il sort en salles en février.

J'ai juste oublié un petit détail : c'est un rôle de figurante dans un moyen-métrage qui ne passera peut-être qu'à Montpellier. De plus, tout va très vite et je ne suis pas certaine que l'on me voie vraiment à l'écran. Je vous aurais bien raconté le tournage mais je l'ai déjà fait tant de fois à mon entourage que j'ai la flemme... =)

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