Samedi 27 février 2010 à 21:12

Le vent joufflu siffle et souffle et gifle les passants. Il nous rend flous, ce vent des fous, des fêlés, qui déferle, qui défoule, qui dessaoule, qui défile aux fenêtres des foules qui s'enferment.

 

Une tempête venue d'Espagne souffle sur toute la France ce soir. J'étais dehors tout à l'heure : quelques bourrasques, déjà. Des objets abandonnés traversaient la rue. Les arbres du square Charles de Gaulle s'éveillaient en agitant leurs branches. Soudain, j'ai trouvé magnifique ce début de vent et cette atmosphère particulière qui précède une menace ou un événement. J'ai voulu qu'il souffle davantage, qu'il s'engouffre dans mes cheveux, dans mes vêtements, quelques mots se sont imposés à moi, et j'aurais voulu rester dehors sous la tempête, mais comme j'étais un peu désœuvrée, je suis rentrée en me répétant les mots. Puis j'ai écrit une sorte de haïku qui n'en est pas un mais qui possède une longueur comparable.

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