Jeudi 16 juillet 2009 à 14:19
Excusez-moi pour la médiocrité du dessin, mais j'avais vraiment envie d'essayer.
La couleur des cheveux, c'est pas tout à fait ça, mais tant pis (de toute façon, cette bande ne recherche pas un grand réalisme).
Dimanche 12 juillet 2009 à 23:29
Mercredi 1er juillet 2009 à 21:31
Je veux fasciner par mon air méchant
Et pourtant attirer sans faire fuir
Car moi, charmeur, je cultive mon chant
Et bouge et danse dans ma veste de cuir
Car moi je joue de la guitare et moi je parle d’une voix rock
Car moi je suis le maître du bas rock
Et à moi peu m’importe la décence
Je suis le maître du baroque
Je ne chante que l’amour qui exalte les sens
Je parle d’une voix rock et mes mots râlent
Je chante mais mon rock est sans morale
Je suis en apparence un noir corbeau
Mais vous aimez sans doute les hommes secrets
Venez à moi puisque je vous offre un corps beau
Ne percevez-vous pas l’alchimie qui se crée ?
Venez à moi car j’ai le corps d’un étalon
Venez à moi car j’ai le cœur dans les talons !
Samedi 27 juin 2009 à 20:49
Ça y est, je me suis inscrite en deuxième année. Kamikaze. Pourvu que je ne le regrette pas. J’aurais voulu écrire un long développement sur la façon dont je me sens, la façon dont j’appréhendais cette autre année à venir... Mais j’ai la flemme. Je me sens toute molle, fatiguée, je n’ai pas encore récupéré de quelques petites nuits faites dernièrement. Ça fait du bien d’être en vacances, beaucoup de bien. J’ai retouché à ma guitare, après si longtemps... Un ou deux morceaux de rien du tout, mais ça m’a fait du bien. J’ai en tête une musique qui me donne envie d’écrire quelque chose de beau, mais ça ne vient pas (La danse sauvage de Paul and Louise). L’année s’est terminée en beauté. Fête, rires, musique. Espoir. Optimisme. Les moments difficiles ? Pffuit, oubliés. Je ne sais pas où je vais loger l’an prochain, c'est un peu gênant.
« Tu m’as donné une des plus grandes joies de ma carrière »
Et moi j’ai eu de la chance de rencontrer quelqu’un qui m’a aidée sans s’emporter contre moi comme le faisaient la plupart des adultes (qui estimaient sans doute que je me moquais d’eux). J’ai encore le petit carnet des anniversaires, rempli de ma main enfantine et maladroite (quoique je n’écrive pas beaucoup mieux maintenant) avec quelques noms d’amis et parents et surtout beaucoup de noms d’amis imaginaires. Et au jour de votre anniversaire, le même que celui de ma sœur (pas la même année, cela va de soi) il y a votre prénom.
Samedi 18 avril 2009 à 16:52
Il y a trois jours, j'étais partie pour Turc-philo à Paris.
Aujourd'hui, je me dis : et pourquoi pas une khâgne ? J'avoue que j'appréhende un peu, que je tire déjà la langue en cette fin d'hypo. Mais globalement, il me semble avoir été en meilleure forme psychologique pendant l'année que certains khâmarades qui veulent pourtant continuer... Je devrais donc survivre, non ? Une khâgne me permet d'esquiver une fois de plus l'obligation de faire des choix, puisque visiblement je n'arrive pas à me fixer et que je risque de prendre un peu n'importe quoi (en fait, ça sera un peu pareil l'an prochain, mais bon...). Et ensuite, je peux toujours raccrocher quelque chose à la fac. Certes, je n'aurai pas d'équivalence de Turc, mais passer en L3 d'Anglais et commencer le Turc en parallèle, ça doit être faisable (il n'y a pas beaucoup d'heures par semaine en Turc, j'ai regardé les horaires sur Internet). Ensuite, il y a des masters qui peuvent mener à des métiers dans l'interculturalité, la traduction, peut-être aussi des domaines que je ne soupçonne pas encore.
Et puis, si j'étais vraiment traumatisée par la prépa, j'imagine que je n'hésiterais pas une seule seconde à laisser tomber.
En fait, si je passe en khâgne, voilà ce qui m'attend :
- Nous voici à l'avant-veille de la rentrée des vacances de Pâques, fin avril. Nous allons travailler "normalement" (c'est-à-dire comme des barges) pendant un mois, puis les quatre dernières semaines seront plus légères (fin des DS et sans doute aussi des gros DM, que les profs n'auraient pas le temps de corriger avant la fin). A noter : il y a trois week-ends de trois jours. Ça devrait aller.
- Je vais m'amuser pendant les deux mois d'été, malgré la bibliographie du feu de Dieu qu'on va nous donner (j'vais m'gêner).
- Non pas un an, mais seulement huit mois intenses en comptant le passage du concours (qui commence mi-avril). Huit mois, ça passe très vite. Il suffit de voir combien cette année a filé.
Et après tout ça, je n'aurai que 20 ans, ce n'est pas comme si j'avais passé toute ma jeunesse là-dedans. Et je deviendrai un mythe vivant car j'aurai survécu à deux ans de prépa ;-).
Sur ce, je vais faire ma dissertation de philo pour mardi matin, dont je n'ai même pas terminé le plan détaillé (sachant que demain après-midi je prends le train et que lundi soir j'ai trois heures de pratique théâtrale). Si je ne traîne pas trop, ça ira peut-être.
Et après ça parle d'aller en khâgne...