Dans mon lycée, il y a une ambiance bizarre... un peu malsaine... Froide. C'est assez dur à expliquer.
L'autre drame, le voici : je me dessèche. Je suis en L, mais je n'ai pas lu un bouquin (à part pour le lycée) depuis au moins deux mois. D'ordinaire j'aime bien écrire aussi, même quand il s'agit de niaiseries. Et là, paf, rien ne vient, je ne trouve plus les mots. Pourquoi... Pourquoi ? C'est une des rares choses que je savais faire. Pourvu que ça ne soit que passager. Je suis en manque.
Je n'ai jamais de temps. Pour jouer de la guitare (sauf une demi-heure par semaine passée en compagnie de mon prof, qui se fait royalement chier pendant que je déchiffre des morceaux que je n'ai pas travaillés). Pour tenir mon blog à jour (soupir)... Pour ne rien faire, tout simplement. Merde, quoi. Je suis jeune, y'a pas de raison que le lycée me bouffe mon temps libre. Saleté de cours, de bus, de devoirs et encore de bus (surtout !). Pas facile tous les jours, quand on vient d'un p'tit village, d'étudier dans la “capitale”.
La, la, la. Qu'est-ce que je fous là ? J'en ai assez de me lever tous les matins. J'ai envie d'hiberner. À cause de l'hiver ? Même pas. Il fait chaud, cette année. Jamais vu des températures pareilles en décembre. Non, c'est plutôt à cause du j'en-ai-marre-de-me-lever-à-six-heures-tous-les-jours,-de-courir-après-mon-bus-matin-et-soir, -de-voir-mon-niveau-scolaire-”boosté”-à-coup-de-pieds-au-cul-par-mon-lycée-qui-est-l'un- des-meilleurs-de-la-région.
Je préciserai que, malgré tout cela, je n'ai pas de problèmes particuliers. En dépit du changement de lycée, j'ai sympathisé avec quelques personnes sympas. Le hic, c'est l'ambiance générale (purement scolaire, par opposition à ma classe de l'an dernier, soudée et dynamique), et aussi le fait que je ne sais pas où je vais. Je passe mon bac anticipé à la fin de l'année, mais pour quoi faire ?
Aha. Dans un magazine, j'ai encore lu un de ces tests d'orientation. J'ai dû en faire des centaines, aucun ne propose jamais rien de nouveau, aucun n'aide en réalité à se diriger. C'est totalement creux. Les “fiches-métiers” sur Internet, d'ailleurs, c'est pareil. Toujours les mêmes. Et si je n'avais pas envie de faire ces métiers classiques ? Et si je devenais SDF professionnelle ? Je ferais le tour d'Europe à pied en dormant sous les ponts. Je raconte n'importe quoi, bien sûr. J'en serais incapable. Dommage, ça me ferait prendre l'air.
Je m'excuse pour ce flot de paroles incohérentes, destructurées, non-constructives, inutiles, banales, dénuées de réflexion, inintéressantes qui toutefois m'ont permis de me soulager. Vous savez, c'est comme lorsque vous allez aux toilettes : vous évacuez ce qui est en trop, vous repartez plus léger. Je vous laisse sur cette comparaison qui -il va sans dire- est d'une poésie exquise.
[Je ne comprends pas : le fond de ma tagboard s'est changé d'autorité en noir... Comme le texte est noir également, on ne voit plus rien. Dans les préférences, Cowblog refuse de me laisser changer ça. Que se passe-t-il ? Je vais passer pour une arriérée qui ne sait pas changer son habillage qui plus est. C'est pas ma faute pourtant ^^']
J'ai envie de te dire la vérité. Je ne te connais pas, et je ne vois pas qui tu es, avant j'avais une idée, mais en fait la fille que j'avais en tête est toujours à Pompidou, je l'ai remarqué y'a peu de temps. Donc ce n'est pas elle Siyah Cicek...
Je ne suis pas tombée sur ton blog par pur hasard. En vérité, quand j'étais en Thaïlande, je suis allée dans un cyber café et j'ai payé pour 3 heures d'internet. Mais au bout d'un moment j'ai fini tout ce que j'avais à faire sur internet, alors j'ai tapé "Rats Diateurs", l'ancien groupe de copain à moi dans Google. Je suis tombée sur leur site bien sûr, le blog d'une amie aussi, mais en fouillant mieux je suis tombée sur le tien.
Ca m'a amusée parceque je savais que tu étais dans mon lycée, que tu avais apparemment participé au blocus, que tu étais même allé au concert des Rats Diateurs (que j'avais loupé parcequ'ils ont pas arreter de dire "c'est annulé, non c'est pas annulé, c'est annulé" etc...), et que le mystère planait tout de même sur ton identité...