Samedi 27 juin 2009 à 20:49

Ça y est, je me suis inscrite en deuxième année. Kamikaze. Pourvu que je ne le regrette pas. J’aurais voulu écrire un long développement sur la façon dont je me sens, la façon dont j’appréhendais cette autre année à venir... Mais j’ai la flemme. Je me sens toute molle, fatiguée, je n’ai pas encore récupéré de quelques petites nuits faites dernièrement. Ça fait du bien d’être en vacances, beaucoup de bien. J’ai retouché à ma guitare, après si longtemps... Un ou deux morceaux de rien du tout, mais ça m’a fait du bien. J’ai en tête une musique qui me donne envie d’écrire quelque chose de beau, mais ça ne vient pas (La danse sauvage de Paul and Louise). L’année s’est terminée en beauté. Fête, rires, musique. Espoir. Optimisme. Les moments difficiles ? Pffuit, oubliés. Je ne sais pas où je vais loger l’an prochain, c'est un peu gênant.

« Tu m’as donné une des plus grandes joies de ma carrière »

Et moi j’ai eu de la chance de rencontrer quelqu’un qui m’a aidée sans s’emporter contre moi comme le faisaient la plupart des adultes (qui estimaient sans doute que je me moquais d’eux). J’ai encore le petit carnet des anniversaires, rempli de ma main enfantine et maladroite (quoique je n’écrive pas beaucoup mieux maintenant) avec quelques noms d’amis et parents et surtout beaucoup de noms d’amis imaginaires. Et au jour de votre anniversaire, le même que celui de ma sœur (pas la même année, cela va de soi) il y a votre prénom.

http://siyah-cicek.cowblog.fr/images/kgreenaway.jpg

Jeudi 1er janvier 2009 à 15:35

http://siyah-cicek.cowblog.fr/images/magritte.jpgDéjà 2009. C'est la première année où, dès le jour de l'an, je dois déjà me remettre au travail (vive la prépa). En même temps, si j'avais fait mon boulot avant, hein...

Bonne année. Et tout le reste.

Samedi 20 décembre 2008 à 0:44

Je suis dans une bulle. Si confortable, quoique... La fatigue. C'est tellement étrange comme sensation. Violence mais plaisir. Fatigue mais satisfaction. Appréhension mais le moral est là. Je ne vois plus le monde tourner, il tourne pourtant... J'écoute parfois les infos mais je rate des choses. Je ne sais pas si je serai à la hauteur, si j'embarquerai à nouveau l'an prochain, sans doute non. Je n'ai pas envie, mais un peu quand même d'un côté. Mais non, en fait. Absorbée tout entière par une vie qui vous laisse à peine reprendre votre souffle, je serai sans doute éreintée à la fin. Je ne sais pas si je pourrais en prendre pour deux ans, et d'ailleurs, pour quoi faire? Et toute cette frustration. Le temps manque affreusement. Mais si je pars... Sera-ce une libération ou retomberai-je dans ma paresse habituelle? Et sortir de cet univers si étrange, si particulier dans lequel je vis, cela ne sera-t-il pas trop brutal? Et fade? J'ai peur de sortir de cette bulle, et envie à la fois. Peut-être serai-je plus libre aussi. Mais où aller? D'un côté, j'aurais voulu rester pour faire partie des anciens, accueillir les nouveaux comme on m'a accueillie. Organiser des moments qui ont été très forts pour moi. D'un autre côté, je ne sais pas très bien ce que je fais ici. Et puis, il paraît que la deuxième année c'est moins bien. Évidemment, il faut songer davantage au concours... qui ne m'intéresse pas spécialement, quand bien même j'aurais une chance de l'avoir. Si je pars, que ferai-je? Une matière unique, ça risque de m'ennuyer. Rien n'interdit d'apprendre aussi des choses par soi-même, mais si ma flemme naturelle reprend le dessus après avoir été violentée pendant un an... Ça m'énerve, cette difficulté à prendre des décisions.

Haha. J'ai reçu ma carte d'étudiante de la fac, bien que je n'y aie jamais mis les pieds (pas à celle-là, en tout cas). Notre homard s'est fait kidnapper puis restituer, et pour nous venger nous avons volé la girafe des ravisseurs, qui l'ont cependant récupérée. Nous avons eu droit à un blocus (soupir... Plus le temps passe, plus je me sens blasée des blocus... Quand je pense qu'à l'époque du CPE, j'étais tout feu tout flamme... La vieillesse? La maturité peut-être...) qui nous a fait rater le repas de Noël. Nous avons acheté un cageot de mandarines à la prof de Lettres, qui nous a ensuite cruellement« obligés » à en manger.

Je suis en vacances. Je vais revoir tout le monde.

Lundi 27 octobre 2008 à 23:48

La nouvelle version de Cowblog a saboté mon ancien habillage par défaut, Big Blue. À moins que ce soit mon navigateur qui beugue. J'ai donc mis comme habillage par défaut Hokusai, qui n'est presque pas endommagé. En attendant le jour où je referai Big Blue. Mais pour l'instant, j'ai beau essayer, Cowblog ne prend pas en compte les modifications. Il fait juste semblant de les enregistrer.

Lundi 27 octobre 2008 à 22:43

La prépa, c’est intéressant, mais cela comporte quelques désagréments. D’abord, on se prend (en tout cas, je me prends) des cartons. Mais ça, ce n’est pas très grave. Ensuite, on a peu de temps pour écrire, glander, méditer. Il y a toujours quelque chose à faire. Enfin, on voit moins ses vieux amis, notamment lorsqu’on part à 300 kilomètres. Mais il y a aussi des avantages. D’abord, j’ai découvert une nouvelle ville. C’est bien de ne pas rester toute sa vie au même endroit, il faut élargir un peu son horizon. Ensuite, je n’aurais jamais cru dire ça, mais même si la quantité de travail me court un peu sur le système, je m’éclate aussi. J’ai de bons profs dans l’ensemble, une classe assez sympa avec laquelle j’ai passé un week-end en Espagne et qui a une mer-veil-leuse mascotte, un homard en peluche avec lequel on fait joujou à tour de rôle (oui, nous avons tous entre 17 et 19 ans)...
À noter aussi : heureusement que j’ai l’option théâtre, car sans elle je n’irais pas ou peu voir des spectacles, en considérant que je n’ai pas le temps ; seulement, là, ce temps, il faut bien que je le prenne. Ces spectacles (un ou deux par semaine) me plaisent plus ou moins selon les soirs, mais certains valent le détour. J’ai notamment vu jeudi dernier Pénélope, ô Pénélope écrit, mis en scène et joué par Simon Abkarian. Et j’aime, j’aime, j’aime ! Comme je suis une grosse feignasse et que je n’aime pas trop me répéter (j’ai discuté avec d’autres personnes de cette pièce, j’ai écrit sur elle dans le cahier où je tiens un compte-rendu de mes spectacles pour l’option), je vous renvoie à votre ami Google au cas où vous aimeriez en savoir plus. Il y a d’autres spectacles que j’ai bien aimés, mais celui-ci est le seul qui continue à me trotter dans la tête tous les jours. Et le texte. À vous couper le souffle. J’ai hâte qu’il soit édité. J’espère aussi que cette pièce sera rejouée un jour, quelque part, et que je pourrai y retourner. Même si, en réalité, on ne voit jamais deux fois le même spectacle.
À la suite de cette pièce, après une petite recherche, j’ai découvert que Simon Abkarian était en fait célèbre. Peut-être suis-je inculte. Toujours est-il que Simon Abkarian, non content d’être auteur, metteur en scène et comédien, est également acteur de cinéma. Et je crois que je n’ai vu aucun de ses 26 films... Il faudra que je répare cette lacune. Ce qui m’a amusée, c’est qu’on voit toujours la même photo de lui sur Internet, et sur cette photo il est moustachu avec les cheveux relativement courts. Or, je l’ai vu deux fois maintenant (pour Pénélope et lors d’une lecture privée réservée à l’équipe du TNT et aux élèves de prépa), et il n’est pas moustachu en ce moment et il porte des cheveux un peu longs. Tout le monde s’en fout, c’est pas grave.
J’espère pouvoir reposter sur ce blog avant la fin des vacances de la Toussaint. On verra.

http://siyah-cicek.cowblog.fr/images/Penelope.jpg

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