Dimanche 13 avril 2008 à 14:31
Deux week-ends de travail acharné pour tout mettre au point. Une première le dimanche soir, une heure en retard, devant un public trop calme. Ces nez rouges du prologue ne tenaient pas en place. On les perdait en coulisse. On se mettait du maquillage blanc partout. Une deuxième représentation le jeudi soir, au lycée. Quelques amis venus nous voir ont apprécié malgré quelques cafouillages. Et puis vendredi soir, nous avons joué pour la troisième fois
La résistible ascension d'Arturo Ui. La salle était pleine, le public enthousiaste. Ç'a été la meilleure représentation... La dernière. Julie et Dodo, que je n'avais pas vus depuis un certain temps, sont venus. J'ai mis du blanc sur les joues de plusieurs personnes en leur faisant la bise. Nous avons déclenché une vocation chez Coin-Coin. Le théâtre, c'est fini. Presque. Après le bac, on va rejouer la pièce de l'an dernier dans une maison pour tous. Et puis... l'an prochain, c'est fini. Il paraît même que l'atelier théâtre risque d'être supprimé, et même si je pars, je trouve ça dommage.
C'est con à dire, mais le lycée va me manquer. Même si parfois je n'ai pas envie d'y aller, même si je n'aime pas me lever à six heures, même si certains professeurs m'agacent (je ne citerai personne...). Mais il y a d'autres cours. Il y a notre “famille”, notre arbre généalogique de plus en plus compliqué et notre ecclésiastique d'hippocampe précepteur. Il y a la bise du matin et l'horoscope du
Montpellierplus. Il y a le théâtre. Il y a la possibilité de glander un peu (ça, c'est un avantage incontestable...).
Je veux rester et partir en même temps.