Samedi 8 décembre 2007 à 14:24

Ici s'achève une semaine de tentatives de blocage du lycée contre la LRU. C'est drôle : jusqu'ici, peu de lycéens se préoccupaient de cette loi, mais il suffit de les bloquer dehors une heure et d'organiser une AG pour que tous se sentent une âme de bloqueurs... Surtout les secondes. J'ai beau ne pas être spécialement enthousiaste pour cette loi, je n'apprécie pas beaucoup cette hypocrisie pseudo-révolutionnaire. S'ils étaient vraiment remontés contre la LRU, ils se seraient mobilisés avant.

En tout cas, lundi en première heure, le blocage a été voté pour le lendemain. Les cours ont eu lieu normalement le reste de la journée. Mardi, le proviseur a coupé l'herbe sous le pied des bloqueurs en fermant le lycée. Mercredi, l'accès à la passerelle était coupé par les bloqueurs, mais enfin... On pouvait passer quand même.

Jeudi, dès 6h, ils ont occupé le lycée. À 8h, nous avons découvert que les cours étaient suspendus pour la journée et la police était présente. Une rumeur circulait quand à des “dégradations” des bâtiments, ce qui était totalement faux. Soixante lycéens étaient barricadés dans le bâtiment A. Ils ont fini par se rendre à la police. Ils n'ont plus le droit de pénétrer dans l'enceinte du lycée jusqu'à leur convocation avec leurs parents chez le proviseur. Ils seront probablement renvoyés, sanction que je trouve excessive. Les professeurs ont une liste des élèves “délinquants” qu'ils ne doivent surtout pas accepter en cours. Des lycées ont été bloqués un peu partout en France mais il n'y a qu'à Joffre qu'on assiste à de telles mesures ! Vendredi matin, lorsque les cours ont repris, on ne parlait que de ça. Une pétition de soutien circule actuellement.

Le lycée Pompidou a également tenté un blocage (contre la suppression du BEP, cette fois) qui n'a pas vraiment pris. Je crois que Champollion, Honoré de Balzac (ex-La Frondaie) et Frédéric Bazille (ex-Agropolis) ont aussi été bloqués.

Enfin, pour terminer sur une note plus légère, j'ai profité de mon temps libre jeudi matin pour squatter un peu chez Coin-Coin et... discuter avec le père Noël. Sisi. Il a une adresse MSN. Comment ça, je vais sur mes 18 ans ? Bon, mais je suis restée très jeune d'esprit.



(..)
Romu dit :
Combien as-tu de rennes?

Père Noël dit :
J'ai 9 rennes. Ils s'appellent Fougueux, Danseur, Fringant, Rusé, Comète, Cupidon, Tonnerre, Éclair sans oublier Rudolphe et son nez rouge ! Quel est ton voeux le plus cher ?

Romu dit :
Tu me l'as déjà demandé

Père Noël dit :
Enfin, le principal c'est que tu sois heureux. Es-tu heureux mon enfant ?

Romu dit :
non

Père Noël dit :
J'espère alors que Noël t'apportera plus de bonheur. As-tu tout de même fait une bonne action cette année ? As-tu tout de même fait une bonne action cette année ?

Romu dit :
Oui, j'ai essayé de tuer Coin-Coin

Père Noël dit :
Noël est vraiment une période magique! Mariéva, est-ce que tu aimerais jouer à un jeu ?

Romu dit :
Est-ce une proposition indécente?

Père Noël dit :
Je t'invite à accepter mon invitation à ouvrir la fenêtre pour jouer à la fabrique à jouets. Ok, je suis prêt à répondre à tes questions.
 
 Père Noël vous invite à démarrer VirtuOz Agent Activity. Voulez-vous Accepter (Alt.+C) ou Refuser (Alt.+D) ?
 
 Vous avez accepté de démarrer VirtuOz Agent Activity.
 
Père Noël dit :
Merci d'avoir accepté mon invitation! La page devrait se charger bientôt. =>

Romu dit :
ça ne fonctionne pas

Père Noël dit :
Qu'est-ce qui ne fonctionne pas ?

Romu dit :
La page

Père Noël dit :
Ho ho ho ! Je ne suis pas bien sûr de bien saisir ce que tu me dis là mon enfant. Et chez toi Mariéva il neige ?

Romu dit :
non

Père Noël dit :
Tu dois être impatient de pouvoir faire des bonhommes de neige. Et si nous continuions à discuter de mes rennes.

Romu dit :
heu si tu veux

Père Noël dit :
Bien. Que puis-je pour faire pour toi ?

Romu dit :
parle moi de tes rennes

Père Noël dit :
Que cherches-tu précisément :
- 1: Comment tes rennes peuvent-ils voler ?
- 2: Combien as-tu de rennes ?

Romu dit :
Comment tes rennes peuvent-ils voler?

Père Noël dit :
C'est la magie de Noël mon enfant ! As-tu des frères et sœurs Mariéva?

Romu dit :
Oui

Père Noël dit :
Génial ! J'espère que tu t'entends bien avec eux. Au fait, sont-ils restés sages cette année ?

Romu dit :
Non

Père Noël dit :
Je vais regarder sur la liste des enfants pas sages ... Ah oui effectivement, ils
y sont ! Parfait, que veux-tu savoir ?

Romu dit :
Peux-tu leur donner des coups de fouet?

Père Noël dit :
Ho ho ho ! Je ne suis pas bien sûr de comprendre ce que tu dis mon enfant. Mais au fait Mariéva, sais-tu où j'habite ?

Romu dit :
En Laponie

Père Noël dit :
Bravo ! Il fait froid ici en Laponie. Continue à me poser des questions sur mes rennes.

Romu dit :
Croyez-vous que cette obsession pour les rennes cache une frustration refoulée par votre sur-moi ?

Père Noël dit :
je pense que tu seras surpris ! Que puis-je pour faire pour toi ?

Romu dit :
Danser la macarena

Père Noël dit :
Je suis bien trop timide pour danser devant quelqu'un que je ne connais pas. La prochaine fois, peut-être... ? Très bien, je t'écoute.

Romu dit :
Comment va la mère Noël?

Père Noël dit :
Elle va très bien. C'est gentil de prendre de ses nouvelles. Dis moi Mariéva, as-tu décoré ton sapin de Noël ?

Romu dit :
Non, ma maman ne veut pas

Père Noël dit :
J'espère que tu vas le faire bientôt, j'aime bien les beaux sapins, ils m'aident à me repérer dans la nuit. (Ah bon... Sapins transgéniques ?) Pense bien à me laisser de quoi me restaurer à côté du sapin. Ma nuit est longue et parfois j'ai un petit creux. Alors,Bien, je suis prêt à répondre à tes questions.

Romu dit :
et les lutins travaillent bien?

Père Noël dit :
Oh oh oh, j'ai une urgence à la fabrique de jouets, je dois m'absenter, reviens me voir un peu plus tard !

Mercredi 31 octobre 2007 à 22:14

Les vacances s'annoncent trop courtes, j'ai la flemme de travailler. En fait, j'ai même pas commencé. J'ai acheté Harry Potter et les Reliques de la Mort en Français même si je l'ai déjà lu en Anglais. J'ai vu Les noces funèbres chez Boucles d'Or. Depuis le temps que je voulais le voir. J'ai essayé de marcher comme Hildegarde, puis comme le majordome avec le nez en l'air, et puis on a regardé des idioties comme celle-ci (Voir aussi la version accélérée) ou encore celle-ci. J'ai terminé 1984 de George Orwell. C'est... déprimant. Vraiment.



On a changé d'heure, il ne fera donc pas nuit quand j'arriverai au lycée, à la rentrée. N'empêche, le lycée Joffre la nuit, quand il pleut, c'est super joli. Si si. Vendredi dernier, j'ai cru passer dans une autre dimension. Je suis arrivée tôt et le pion (par inadvertance ou par pitié) m'a laissée entrer. Il n'y avait personne, nulle part, tout semblait dormir sous cette lueur bleuâtre, on distinguait à peine les choses... Comme dans un rêve. Et la pluie sous mes pieds, dans mes oreilles, qui pianotait de ses milliers de doigts sur mon parapluie. En m'approchant du bâtiment où je devais avoir cours presque une demi-heure plus tard, j'ai vu les fenêtres allumées. J'ai entendu une musique douce. Des femmes de ménage invisibles travaillaient à l'intérieur. Présence quasi fantôme dans ce décor étrange. Ça n'a duré que quelques minutes, avant que les gens -les gens de la vraie vie-n'arrivent.

C'est peut-être étrange de s'émouvoir de son lycée, mais bon. Voilà. Ça prouve que j'avais bien besoin de vacances.

La fleur de cerisier tombe de l'arbre, mais elle repoussera. Alors, bon. De toute façon, ce n'était plus vraiment une fleur de cerisier. C'est une fleur qui a trop changé.

Samedi 20 octobre 2007 à 22:22

Non, M. Cowblog, je n'ai pas oublié mon blog. Je n'ai juste pas eu beaucoup de temps dernièrement entre les cours, les devoirs, un rendez-vous avec la conseillère d'orientation qui n'a servi à rien, la préparation du cadeau d'anniversaire de Coin-Coin, une nuit blanche le week-end dernier, le concert (génial) de Mika, les cours, et aussi la flemme, j'avoue. J'suis tellement à côté de la plaque que j'ai même pas enregistré que la soirée à laquelle Ombe m'a invitée se déroulait hier soir. Je suis sûre qu'elle m'en veut.

Vendredi 24 août 2007 à 22:47

Il reste à peine plus d'une semaine. Franchement, moi, je me sentais bien. Je ne trouve pas ça long du tout, deux mois. Ce sont les meilleures vacances que j'ai passées depuis longtemps, quoique l'an dernier n'était pas mal non plus. J'ai vu des amis presque tous les jours, je m'en suis fait de nouveaux que j'ai l'impression de connaître depuis une éternité à présent, un ami cher a resurgi dans ma vie, j'ai campé deux fois (une semaine, puis trois jours), nous avons fait la fête, nous avons regardé des Disney, nous avons fait la cuisine, du DDR (Hourrah ! Maintenant, j'arrive à attraper les petites flèches au niveau “beginner”) ; nous avons découvert des souris à la force surhumaine et nous avons “communiqué” avec le bout de nos doigts.

Mais... Je ne me suis pas inscrite au code, je n'ai pas pris de cours de natation, je n'ai pas choisi d'orientation, je me bats avec un certain problème et je n'ai pas envie de retourner au lycée. La terminale. Je devrai affronter le bac. La majorité. Vous vous rendez compte ? Je serai (sur le papier) une adulte responsable. Et après le bac ?  Le néant. J'ai peur. Je n'ai pas envie, pas envie d'être lâchée dans l'arène... Et pourtant, je veux aussi prendre mon envol. Mais vers où ? D'ailleurs, j'ai la quasi certitude que je ne resterai pas dans la région, ce qui implique la perte d'un certain nombre d'amis. Je ne verrai plus certains êtres chers. Moi qui ai besoin de temps pour aimer quelqu'un, faut-il que ça se termine si rapidement ?

Ce n'est pas juste ! Des gens s'invitent dans votre vie et s'en vont. Vous perdez toujours quelqu'un, vous êtes toujours seul au fond... Le seul à parcourir votre route d'un bout à l'autre ; des chemins se croisent parfois, sans plus. Je l'ai toujours su. Même à mes plus proches amis, je ne me confie pas. Ce n'est pas une marque de mépris, loin de là. C'est plus fort que moi ! Je ne peux pas, je n'y arrive pas, j'ai besoin de tout garder pour moi. Par écrit, c'est un peu plus facile... Pourtant, même sur ce blog, la pudeur me retient souvent. Il aurait pu être beaucoup plus personnel. Si je l'avais voulu.

Au début, je voulais écrire un texte. Un vrai. Finalement, j'ai simplement raconté ma vie de manière ordinaire et fade... Car ce soir, je ne me sentais pas capable de faire autrement. Ça sera pour plus tard.


Pourquoi fallait-il que ça arrive ?

Mardi 31 juillet 2007 à 22:34

J'ai réalisé, à la sueur de mon front, deux nouveaux habillages : Bella Corsica et Hokusai. En ce qui concerne Bella Corsica, je ne suis pas très contente de moi, car je m'attendais à plus joli et plus lisible, mais je n'ai pas réussi à l'améliorer. Certes, j'aurais pu donner une couleur de fond au cadre des articles, mais ça casserait l'effet que j'ai tenté de donner en ne mettant aucun cadre : une sensation d'espace, de liberté. La grandeur, la montagne, quoi ! En revanche, j'estime qu'Hokusai relève le niveau.

J'ai aussi changé le titre du blog, qui n'était que la traduction de mon pseudo ("Fleur noire"). Pas très intéressant, comme titre. J'en ai mis un qui, certes, n'est pas beaucoup mieux (et même encore plus débile), mais au moins, ça change. L'inconvénient, c'est que tout le monde peut s'apercevoir à présent de la gravité de mon état mental.

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